mardi 27 mai 2008

LA MONTEE DE L'ANTISEMITISME EN POLOGNE

Alors que la seconde République s’affirmait, les persécutions envers les Juifs augmentèrent en Pologne. Ceux-ci n’étaient souvent pas assimilés à des Polonais de souche, vision générée à la fois par le nationalisme polonais et par le fait que la majorité des Juifs vivaient séparément du reste de la population polonaise.


Par exemple, 85 % des Juifs polonais déclaraient comme langue maternelle le yiddish ou l’hébreu. Bien que la situation s’améliore un peu sous le gouvernement de Józef Piłsudski (1926–1935), qui s’opposa à l’antisémitisme, les conditions se détériorèrent à sa mort. Augmentation des vexations dans l’enseignement, émeutes anti-juives, quotas (semi-officiels ou officieux) appliqués à partir de 1937 dans certaines universités, réduisent de moitié le nombre de juifs inscrits entre l’indépendance et la fin des années 1930. En 1937, le syndicat professionnel des médecins et avocats polonais n’accepta plus que les chrétiens polonais, alors que de nombreux emplois gouvernementaux restaient fermés aux Juifs pendant toute cette période.

Cette discrimination s’accompagnait de violences physiques, et entre 1935 et 1937, 79 Juifs furent tués et 500 blessés dans des incidents anti-juifs[4]. Les magasins juifs étaient également la cible de ces attaques et beaucoup d’entre eux furent pillés. À la même époque, des boycotts d’ordre économique et des attaques contre les biens, combinés aux effets de la grande dépression qui avaient été particulièrement forts dans les pays agricoles comme la Pologne réduisirent le niveau de vie des Juifs polonais à un point tel qu’ils devinrent une des plus pauvres communautés du monde. Le résultat de cette situation est qu’au début de la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive bien que forte numériquement et riche de sa vie culturelle intense était aussi significativement (à l’exception de quelques professionnels) plus pauvre et moins bien intégrée que les Juifs d’Europe de l’Ouest.

Concernant l’accueil de Juifs échappés. Rappel - conformément au paragraphe 3 du décret du 15 Octobre 1941 sur les limitations de résidence du Gouvernement général (page 595 du code du Gouvernement général)- les Juifs quittant le quartier juif sans permission encourent la Peine capitale. Conformément à ce décret, les personnes aidant ces Juifs à trouver un abri, de la nourriture ou leur vendant des biens de consommation seront également condamnées à la peine capitale. Il s’agit d’un avertissement catégorique aux populations non juives contre : 1/ l’offre d’un abri à un Juif, 2/ La fourniture d’aliments, 3/ La vente d’aliments. Dr. Franke - Commandant - Częstochowa 9/24/42
Concernant l’accueil de Juifs échappés. Rappel - conformément au paragraphe 3 du décret du 15 Octobre 1941 sur les limitations de résidence du Gouvernement général (page 595 du code du Gouvernement général)- les Juifs quittant le quartier juif sans permission encourent la Peine capitale. Conformément à ce décret, les personnes aidant ces Juifs à trouver un abri, de la nourriture ou leur vendant des biens de consommation seront également condamnées à la peine capitale. Il s’agit d’un avertissement catégorique aux populations non juives contre : 1/ l’offre d’un abri à un Juif, 2/ La fourniture d’aliments, 3/ La vente d’aliments. Dr. Franke - Commandant - Częstochowa 9/24/42

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