mardi 9 décembre 2008

Un archevêque Polonais décrit l'antisémitisme comme une "conduite irrationnelle".

Un archevêque Polonais a dit que l'Eglise Catholique ne pouvait accepter en son sein des expressions d'antisémitisme, décrivant celle-ci comme une "conduite irrationnelle".
L'archevêque Jozef Zycinski, de Lublin, a tenu ces paroles auprès du Services des Nouvelles Catholiques lors d'une conférence tenue les 30 novembre et 1er décembre à Jérusalem, et dont le sujet principal était les relations entre l'Eglise Catholique Polonaise, les juifs et Israël.
"Dans le cas de Lublin… Nous insistons sur le fait que (les juifs) étaient présents dans notre vie, dans une solidarité culturelle. Ils sont une partie de notre héritage culturel," a-t-il dit.
Les incidents antisémites prouvent qu'il s'agit d'un "problème de génération" et d'un problème de "frustration sociale" Tadeusz Rydzykd'avantage qu'un problème culturel, a-t-il dit. Il a cité pour exemple le cas du prêtre rédempteur Tadeusz Rydzyk (petite photo) de la radio Polonaise religieuse Maryja, qui a été accusé d'avoir prononcé des remarques antisémites et d'avoir insulté le Président Polonais.
Même la jeune génération des prêtres rédempteurs est sceptique vis-à-vis du message convoyé par la Radio Maryja, a déclaré l'archevêque Zycinski, notant que les idées exprimées dans cette radio étaient antérieures au Second Conseil du Vatican et que leurs supporters étaient un pourcentage infime de la population.
L'idée antisémite "ne doit pas être acceptée, mais il y a des groupes pour lesquels cette idée joue un rôle. Il est difficile de comprendre le retour (à l'antisémitisme), mais pour les personnes âgées, il s'agit d'une forme de support psychologique à la défense de l'identité Polonaise", a-t-il dit, ajoutant que Père Rydzyk était "'anti' – en général."
Il a également déclaré que le dialogue entre les catholiques et les juifs était "une tendance bien plus forte". "Dans quelques années, nous serons les témoins d'une transformation culturelle. La jeune génération est pour le dialogue."
Source: www.catholicnews.com

Par Judith Sudilovsky