vendredi 23 mai 2008

GLOSSAIRE DU MONDE JUIF EN POLOGNE

Agudat Israël: (en hébreu) - Union israélite de droite, créée en 1912 à Katowice, regroupant 300 personnalités, rabbins, notables, ortodoxes, mitnagdim et hassidim. Il avait pour but de lutter contre les tendances laïques sinon laïcistes d’une grande partie de la gauche juive, particulièrement les communistes juifs, les bundistes et les Poalé Tsion. En 1939, elle comptait 25 000 membres mais pouvait en mobiliser dix fois plus. Fortement structurée, elle disposait d’une maison d’édition et d’un journal, Di Yiddishe Togblat (”Le quotidien juif”). Dotée d’organisations de femmes et pour la jeunesse, elle avait fondé une section ouvrière, le Poalé Agudat, avec son journal, Der Yiddisher Arbeiter (”L’ouvrier juif”), gérant un fonds d’entraide pour les malades, des cantines populaires pour les chômeurs, 115 coopératives et 15 825 membres en 1936. Souvent proche du pouvoir, dont elle fut l’interlocuteur privilégié entre 1927 et 1937, apparemment consiliante sur l’antisémitisme, majoritaires dans les kehilot, l’Agudat dirigea la Kehila qui correspondait aux critères instaurés par le régime.

Anciens (senior, en latin; parnas, en hébreu) : Dirigeants des communautés juives. Dans chaque communauté, il existe un responsable mensuel: le senior mensis; il existe encore un syndic général des Juifs du royaume (et un autre en Lituanie), le “senior général des Juifs”.

Arianistes: Sectateurs chrétiens arrivés en Pologne au milieu du XVIème siècle; ils en furent expulsés après les guerres suédoises. Les Arianistes ne reconnaissaient pas l’existence de la Sainte Trinité.

Ashkénazes (Ashkenazim, Allemands en hébreu): Juifs originaires d’Allemagne, d’Europe centrale et orientale, et de la France du Nord et de l’Est (Alsace).

Bar mitsva (Fils de la Loi, en hébreu): Confirmation des jeunes garçons juifs à l’âge de 13 ans. Il n’en existait pas pour les filles.

Bet Din : Tribunal rabbinique.

Bet Hamidrash: Maison de lecture et d’étude du Midrash (commentaire critique de la Bible); en général située à côté de la synagogue.

Billets de séjour: Système institué à Varsovie en 1777, permettant aux Juifs de séjourner moyennant finance là où l’installation leur était interdite.

Bund: Parti socialiste ouvrier juif, laïc, fondé en 1897 à Vilno; il a existé en Pologne jusqu’en 1948. Son chef historique était Vladimir Medem, qui démissionna quand le Bund flirta avec le parti communiste. Il devint social-démocrate et, en 1930, s’affilia à l’Internationale ouvrière. Il était dirigé par Henryk Erlich et Wiktor Alter, journaliste très populaire. Luttant contre la République des colonels dans les années trente, il soutint, quoique laïc, des religieux persécutés surtout quand ils étaient contraints de renoncer à des traditions multiséculaires. C’était un parti qui prônait l’emploi de la langue yiddish, un parti yiddishiste; il rassemblait en son sein une section féminine, le YAF (Yiddishe Arbeiter Frauen, Femmes ouvrières juives), un mouvement de jeunesse, le Tsukunft (”Avenir”), et d’enfants, la SKIF (Union des enfants socialistes juifs). Les bundistes travaillaient souvent avec les sionistes, notamment contre les persécutions antisémites, mais aussi dans le réseau scolaire de la Cisho (Organisation centrale des écoles yiddish).

Cercle (Kreis, en allemand): Division administrative de l’Empire germanique implantée dans la Pologne après le partage de 1795. Il y a eu en Galicie (sud de la Pologne) 24 cercles ou Kreise.

Communauté (Kehila, -ot, au pluriel, en hébreu): Groupement juridique de Juifs doté de privilèges royaux ou privés.

Conseil de communauté (Kahal, en hébreu): Conseil composé d’Anciens, d’échevins et de boni viri, élus et chargés d’administrer la communauté.

Conseil des Quatre pays (Vaad arba aratsot, en hébreu): Diète juive, sous la République nobiliaire polonaise, rassemblant les représentants des communautés de la Grande Pologne (la Mazovie grosso modo), de Petite Pologne, de Russie et de Lituanie; après 1623, la Lituanie s’est séparée du Conseil. Le Conseil a été supprimé en 1764. Les Quatre pays formaient la zone de résidence qui s’étendait de Poznan à Kiev.

Zone de résidence où les Juifs avaient le droit d'habiter - c'était le yiddishland












Constitution: (Konstytucja, en polonais) Texte des décisions d’une Diète.

Démocratie nationale: (Narodowej Demokracji, ou Endecja, en polonais) Parti nationaliste polonais (antisémite) dirigé par Roman Dmowski.

Déluge: On nomme ainsi en Pologne les années 1655-1660 qui virent l’invasion suédoise de la Pologne.

Diète: Assemblée des députés de la noblesse. Il y avait une Diète en Pologne et une autre en Lituanie; elles votaient les impôts chaque année. Les débats étaient présidés par un maréchal de la Diète. De 1788 à 1792, a siégé une Diète de quatre ans qui était chargée de réformer le système parlemantaire polonais. Sous la Seconde République (1919-1939), la Diète était un parlement.

Diètine provinciale: Assemblée de l’ensemble de la noblesse d’une province. Elle proposait des textes (lauda, en latin) et élisait des députés à la Diète.

Emigration: Après les Partages de la Pologne (1772, 1793, 1795), les patriotes polonais ont émigré; ils ont été nombreux en France. Ils se regroupèrent en une “Association des démocrates polonais” (Towarzystwo demokratow polskich, TDP, en polonais). Au milieu du XIXème siècle, le siège du parti conservateur en émigration était à Paris, à l’Hôtel Lambert, célèbre hôtel sis à la pointe de l’Ile Saint-Louis, Quai d’Anjou.

Folkistes: Mouvement yiddishisant au XIXème siècle qui s’est constitué en parti entre les deux guerres.

Frankisme: Mouvement schismatique du judaïsme, faisant suite au Sabbataïsme, apparu dans la première moitié du XVIIIème siècle en Podolie (région du sud-est aujourd’hui en Ukraine). Son dirigeant, Jacob Frank, a ensuite conduit ses adeptes à la conversion au Catholicisme gémétria.

Gaon (en hébreu): Titre honorifique attribué aux rabbins les plus célèbres.

Ghemara: (la tradition, en hébreu) Le Talmud se compose de deux parties distinctes, la Michna et la Ghemara. La première est le texte dont la seconde est le commentaire. La Ghemara fait partie de la Halakha, opposée à la Haggada. La Ghemara revêt souvent l’aspect du dialogue à la manière platonicienne mais s’en distingue par son caractère dénué de toute passion, de tout sentiment des interlocuteurs. Ici, c’est la dialectique sous sa forme la plus sèche et la plus ardue. La philosophie de Spinoza, par sa forme aride, quasi mathématique, s’en inspire.

Gemetria: (en hébreu) Système de numération des lettres hébraïques permettant de donner par addition une valeur numérique à un mot.

Ghetto: (en italien) A l’origine, le quartier juif de Venise, qui avait été implanté sur les lieux d’une fonderie (ghetto); à l’époque moderne, on a nommé ainsi les quartiers juifs enclos et souvent fermés la nuit. Sous l’occupation nazie, les ghetti étaient hermétiquement clos.

Gouvernement: (Gubernia, en russe) Division administrative russe étendue à la Pologne partagée; il y avait dix gouvernements en Pologne en 1867.

Halakha: (en hébreu) Ensemble des lois normatives établies par les rabbins mais aussi l’ensemble des discussions qui aboutissent à l’établissement de ces lois. La Halakha est l’une des deux parties du Talmud, dont l’autre est la Haggada. Elle repose sur la déduction et a une méthode de déduction, les sept règles de Hillel, les treize principes de R. Ismaël, la méthode de R. Akiba. Elle fait penser à la scolastique des chrétiens. Mais si la scolastique a pour but d’établir par la raison la réalité de vérité dogmatique, la Halakha ne cherche qu’à se souvenir, à rappeler des décisions légales à moitié oubliées ou mal rapportées et, par un effort de mémoire raisonneuse, à les retrouver tout entières. La scolastique est une philosophie, ancilla theologiae, qu’elle finira par renverser; la Halakha talmudique ne vise qu’à fonder en raison pour le judaïsme un Corpus Juris Ecclesiastici, qui doit servir aux rabbins dans les tribunaux rabbiniques des communautés.

Haskala: (en hébreu) Terme qui désigne le courant ds Lumières initié par Moses Mandelssohn à Berlin à la fin du XVIIIème siècle et développé tout au long du XIXème siècle. Ce courant de pensée n’était pas étranger au monde juif puisque déjà dans l’Antiquité des philosophes juifs comme Philon d’Alexandrie et plus tard, en espagne, Maïmonide avaient tenter de faire une synthèse du monde juif et des concepts de la philosophie grecque. Les chercheurs actuels tendent à montrer que la démocratie athénienne trouve un équivalent dans la Bible et ainsi à rééquilibrer l’importance des deux héritages à cet égard.

Hassidisme/Hassid: (en hébreu: pieu) Adepte du courant mystique et populaire qui s’est créé en Pologne dans la seconde moitié du XVIIIème siècle et dont on attribue la fondation au Baal Shem Tov à Medzibozh en Podolie dans l’actuelle Ukraine. Le hassidisme essaime en Pologne centrale, à Vitebsk et en Russie blanche, franchit les Carpates vers la Hongrie mais voit se dresser l’opposition d’une partie de l’élite rabbinique orthodoxe traditionnelle, notamment le grand rabbin lituanien Elie de Vilnius. Ces opposants sont appelés les mitnagdim (opposants, en hébreu). En 1772, 1780, les chefs de la communauté de Vilnius prononcent des excommunications contre les hassidim. Le hassidisme est un mouvement piétiste et populaire comme en a connu à la même époque une bonne partie de l’Europe chrétienne, notamment la France (avec saint François de Sales au début du XVIIème siècle dans le sillage de la Contre-Réforme) et l’Allemagne.

Heder: (en yiddish) Ecole communautaire juive élémentaire; les instituteurs étaient des melamedim (en hébreu).

Hetman : (en polonais) Général d’armée nommé à vie par le roi de Pologne.

Histadrut: (en hébreu) Parti issu de la fusion du parti sioniste du travail et des Orthodoxes.Membres de la Histadrut d'Horodenka, mouvement syndical des travailleurs juifs sionistes, au moment de la fondation de l'organisation, en 1920.

Hitachdut: (en hébreu) Parti sioniste de gauche.

Insurrection de Kosciuszko: Sous la direction de Tadeusz Kosciuszko, les Polonais s’insurgèrent en 1794 contre le partage de leur pays entre la Russie, la Prusse et la monarchie des Habsbourg.

Irgun zeva’i le’ummi: (organisation militaire nationale, en hébreu) Fondée en 1931 à Jérusalem par des membres de la Hagana sous la direction d’A. Tehomi. L’Irgun s’est regroupée ensuite avec le Betar à Tel Aviv.

Jagellon: Dynastie de princes lituaniens qui a gouverné la Pologne de 1386 à 1572.

Judaïsants: Aux XVIè et XVIIè siècles, Chrétiens très attirés par le judaïsme ou secrètement convertis au judaïsme.

Juddenrat (en allemand) “Conseil juif” dans les ghetti sous l’occupation nazie.

Ketouba: (en hébreu) Contrat de mariage.

Wincenty Smokowski (1797-1876) - Noces juives











Kabbale: Théorie de mysticisme juif dont l’origine remonte à l’Antiquité. La Kabbale a été renouvelée au XIIIè siècle dans le sud de la France et en Espagne puis au XVIè siècle, en Palestine.

Litwak: (en polonais) Nom péjoratif donné aux Juifs lituaniens émigrés dans le Royaume de Pologne.

Maggid: (en hébreu) Prédicateur itinérant.

Magistrat: En Europe orientale, il s’agit de l’ensemble de l’autorité urbaine.

Magnat: Dans la République nobiliaire polonaise, il s’agit de seignurs possédant des propriétés latifundiaires.

Maréchal: Les chefs provinciaux de la noblesse portaient ce titre.

Maskil : (-im, au pluriel, en hébreu) Partisan juif du courant des Lumières à partir de la fin du XVIII ème siècle.

Midrash (en hébreu) Exégèse biblique comportant des parties narratives et législatives. Le Midrash est destiné à l’édification et à la consolation.

Michna: (en hébreu) Recueil de lois de la Tora commentées par la Ghemara et établi au IIIème siècle ap. J.-C. par R. Juda haNassi.

Neuf du mois d’Ab :( en hébreu) Date de la chute du Second Temple de Jérusalem construit par le roi Hérode, en 70 avant J.-C.

Reproduction du Second Temple - Musée de Jérusalem











Non Tolerandis Judaeis (en latin) Droit institué au Moyen Age, au bénéfice d’une ville ou d’une région, de ne pas accepter la présence de Juifs sur son territoire. Ce droit est resté en vigueur jusqu’au milieu du XIXè siècle.

Partages: La Pologne a subi de la part de ses voisins (Russie, Empire des Hasbourg et Prusse) trois partages: en 1772, 1793 et 1795. Entre 1807 et 1815, Napoléon rétablit le Duché de Pologne et instaura en Pologne le Code civil napoléonnien en vigueur jusqu’à la deuxième République. Après d’ultimes modifications en 1815, puis en 1848, la Pologne devait demeurer une nation sans Etat jusqu’en 1919. Le Traité de Versailles rétablit en Pologne la souveraineté de l’Etat.

Les trois partages de la Pologne entre 1772 et 1795













Parti socialiste polonais: (Polska Partia Socjalistyczna, en polonais PPS) Parti fondé à Paris en 1892 dans le but de faire participer la classe ouvrière à la lutte pour l’indépendance de la Pologne. Au XXè siècle, le PPS s’est scindé en plusieurs courants.

Petit traité de Versailles: Texte signé en juillet 1919 et définissant des règles juridiques concernant les minorités nationales en Europe de l’Est et du Sud.

Piast: Dynastie polonaise de seigneurs originaires de Grande Pologne (Mazovie); ils ont gouverné la Pologne du Xème siècle au XIV ème siècle. Aux époques modernes et contemporaines, on appellera “Piast” les “vrais” Polonais.

Pinkas (pluriel, -sim, en hébreu) Registres sur lesquels étaient transcrits les actes des communautés et du Conseil des Quatre pays.

Poalej-Tsion: (en hébreu) Dans la Pologne de l’entre-deux guerres, parti sioniste du travail de gauche, lié aux socialistes.

Positivistes: Mouvement de libéraux polonais qui après l’échec de l’insurrection de 1863 se sont engagés dans le “travail organique”, c’est-à-dire le développement économique national.

Radanites: Groupe de marchands juifs du IXè siècle qui, selon les témoignages de géographes arabes, sillonnaient la Méditerranée d’Ouest en Est.

Sabbataïsme: Mouvement schismatique du judaïsme apparu en Orient, dans la seconde moitié du XVIIè siècle, après l’apostasie du “faux messie”, Sabbataj Zwi.

Sadaka (en hébreu): La charité, la bonne action.

Saddik (en hébreu): Littéralement, le “sage”; en fait il s’agit, chez les Hassidim, d’un intercesseur entre l’Homme et Dieu dont le rôle supplante celui du rabbin.

Second servage: Système juridique qui s’est mis en place au cours du XVIè siècle en Europe du Centre et de l’Est et qui a pour objet de fixer le paysan à la terre.

Sénat: Assemblée composée d’une centaine de personnes (magnats, évêques, Vojévodes, starostes) formant en Pologne, à l’époque moderne, une “chambre haute”.

Shekhina (en hébreu) Présence divine; messager de Dieu.

Sionisme: Mouvement d’opinion apparu à la fin du XIXème siècle parmi les Juifs pour favoriser leur retour à Sion (en Palestine). Son théoricien est Théodor Hertzel, journaliste et écrivain viennois. Le sionisme, en Pologne, était, et de loin, la première formation politique des masses populaires juives.

Subdivisé en plusieurs tendances allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, c’était surtout le “sionisme général”, au centre gauche, qui domina la scène politique. Les positions courageuses de son leader, Itzhak Grynbaum, lui valurent une grande considération. Les sionistes généraux, alliés aux Mizrahi (sionistes religieux) furent le groupe le plus important à la Diète et au Sénat (50% en 1922). En dehors du but suprême, la création d’un Etat juif à plus ou moins brève échéance, parallèlement à l’émigration en Palestine, le sionisme général attachait une grande importance au “travail dans la diaspora”. Il s’opposa à la politique de l’Agence juive qui promouvait la quatrième alya, réussit à provoquer une scission dans la section de Varsovie, s’attirant les foudres de Grynbaum opposé à Chaïm Weizmann à la tête du sionisme international. Selon Grynbaum, Weizmann n’aidait pas suffisamment les Juifs en diaspora et était trop probritannique.

Au sein du sionisme de gauche cohabitaient deux formations. D’une part le Poalé Tsion de gauche, né d’une scission à Vienne en 1920; il était plus attaché au yiddish, parfois même allié au Bund, notamment dans le réseau scolaire du Cisho et plus diasporique; d’autre part, le Poalé Tsion de droite, social-démocrate, qui avait rejeté le marxisme de ses fondateurs, et privilégiait l’hébreu au sein du réseau scolaire du Tarbut. A l’extrême gauche du sionisme se trouvaient les jeunes de l’Hashomer Hatzair, qui préparaient leur installation dans les kibboutzim sous la direction d’un intellectuel charismatqiue, Itzhak Tabenkin.

A la droite du sionisme, les révisionistes rompirent avec les sionistes officiels en 1935 pour créer la NOS (Nouvelle Organisation sioniste). Ils reprochaient à tous les mouvements sionoistes leur tiédeur et leurs rêves en faveur de la démocratie, estimant qu’il n’y avait rien, en dehors d’une alya massive, à attendre du pouvoir. Leur chef, le très influent Vladimir Jabotinsky, s’entretint avec le colonel Beck en 1936, lui proposant de faire partir 1,5 millions de Juifs en dix ans.

Sociniens: (ou Frères polonais) Disciples de Faust Socin (1539-1604), sectateurs chrétiens dits “radicaux” établis en Pologne où ils souhaitaient promouvoir des réformes sociales.

Staroste: Grade polonais de “capitaine” de ville.

Szlachta: Dans la République nobiliaire polonaise, il s’agit du groupe constitué par les membres de la petite et de la moyenne noblesse.

Tolérance religieuse: Système politique mis en place en Pologne par la Confédération de Varsovie de 1573 permettant la participation des nobles réformés aux affaires de l’Etat et la liberté de pensée.

Travail organique: Après les échecs des tentatives révolutionnaires du XIXè siècle, les Positivistes, vers 1890, pensèrent qu’il fallait développer l’économie polonaise pour oeuvrer à l’indépendance. C’est ce qu’ils nommèrent le “travail organique”.

Tumulte: Expression qui désigne les pogroms dans la langue des XVIè-XVIIIè siècle.

Vojévode: (Palatin, en français) Responsable d’une province (Vojévodie). Dans la Pologne d’avant les Partages, les vojévodes et à l’échelon inférieur les castellans (Kasztelan en polonais, ou Comites en latin) étaient choisis par le Roi au sein de la noblesse locale.

Wasa: Dysnastie suédoise dont la branche catholique a régné en Pologne de 1588 à 1668.

Yeshiva (en hébreu): Ecole supérieure destinée à former les rabbins.

http://israel.blog.lemonde.fr/2006/12/17/glossaire-du-monde-juif-en-pologne-je-ny-sers-pas-mes-gloses/